du temps arrêté
du temps suspendu
et que l'on ose plus touché
tant chaque chose, chaque objet, chaque poussière,
chaque toile d'araignée à l'air d'être ici à sa place.
J'entre dans cet endroit
et si je m'y vois danser, répéter du théâtre ou peindre.
Je n'ose encore pas touché, pas déranger.
Je n'ose pas retirer le coucou accroché au tronc poutre,
la vierge en Porcelaine ramenée de Lourdes et qu'une dame a posé là un jour sur une étagère branlante au milieu de tout et de rien.
Je n'ose pas jeter ce dernier paquet de vieilles revues couvert de poussière.
Je n'ose pas.
Et pourtant,
Un jour je le ferais. Je n'aurais que la photographie en
souvenir.
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